Dans sa lutte pour rendre le territoire burundais un environnement exempt de pollution, l’APBEE n’épargne aucun effort pour en découdre avec l’utilisation des sachets plastiques. Dans ce combat, l’arme dont cette association est dotée avec l’initiative ICBio, c’est la fabrication des emballages biodégradable pour remplacer les non-biodégradables. Il y a ceux qui sont réutilisables et ceux à usage unique, notamment les emballages qui sont dispatchés par des commerçants qui vendent en grande quantité ou ceux qui détaillent dans de petites boutiques, dans des magasins etc.
D’abord, les emballages réutilisables
Les emballages réutilisables sont de bonne qualité et résistent le poids, jusqu’à transporter 10kg dépendamment de la taille de l’emballage et peuvent durer de 6 mois à toute une année dépendamment de sa maintenance. Celles à usage unique, quant à elles, elles sont également de bonne qualité, résistent à l’humidité du colis aussi et ne peuvent transporter que jusqu’à 5kg dépendamment toujours de la taille de l’emballage utilisé.
Celles à usage unique, le point focal
Ces sacs biodégradables à usage unique sont d’importance capitale. En effet, c’est ces dernières qui pourront remplacer une catégorie de sachets plastiques très couramment utilisés et omniprésents dans toutes les centres de négoces. Dès les supermarchés aux boutiques dans les quartiers populaires en passant par les alimentations et marchés, cette catégorie d’emballages est accessible à tout le monde, toutes les classes sociales en utilisent.
En effet, ils servent souvent à emballer des denrées alimentaires telles que : le riz, les haricots, le sucre… bref, un type d’emballage auquel on devrait s’attaquer le premier si on a vraiment envie d’effacer complètement l’utilisation des sachets plastiques dans le quotidien des ménages burundais.
C’est dans cet optique que l’équipe d’APBEE a lancé depuis peu une campagne de sensibilisation, boutique sur boutique, alimentation sur alimentation, sur le comment le sac biodégradable à usage unique est manié pour emballer les denrées alimentaires. Et les concernés n’ont fait que montrer beaucoup d’intérêts par rapport à cette nouvelle innovation venue minimiser les dégâts que causent les sachets plastique pour leur santé et pour leur environnement.
Cette campagne de sensibilisation est pour le moment effectuée dans les quartiers périphériques de Bujumbura et pourra s’étendre dans les différentes provinces du Burundi, d’autant plus que l’objectif ultime est d’avoir une population consciente des méfaits des sachets plastiques pour éviter leur utilisation afin d’avoir un éventuel #BurundiSansSachetPlastique.